Skip to main content

Beaufort 21 est imprégnée de la dynamique sociale. Maintenant que les limites de l’écosystème sont visibles, nous sommes de plus en plus confrontés à nos propres limites en tant qu’êtres humains. L’image dominante de l’homme au sommet de la pyramide n’est plus valable et un moment charnière dans notre comportement envers la nature s’annonce.

« Le thème de Beaufort 21 s’inscrit dans la continuité de celui de 2018. Un sujet récurrent dans les œuvres de cette édition est la façon dont l’homme est soumis à la volonté de la nature. Si les immeubles le long du littoral soulèvent parfois la question « Comment l’homme a-t-il changé la côte ? », la question est désormais inversée : « Comment cette côte a-t-elle changé l’homme ? ». C’est une perspective qui semble plus appropriée après un an de pandémie », explique-t-elle.

Heidi BALLET, commissaire Beaufort 21

Les œuvres sont inspirées par des histoires locales, provenant tant de l’histoire naturelle que de l’histoire humaine. Elles mettent en outre l’accent sur la précarité : en premier lieu celle de l’homme et de la matière, mais aussi l’interprétation fluctuante de l’histoire. De plus en plus de voix viennent s’ajouter à une histoire connue et les œuvres d’art font en quelque sorte de même. Elles activent une conscience collective et offrent de nouvelles perspectives sur un contexte local familier, de manière à ce que nous regardions un endroit connu d’un autre œil.